Recherche et Développement
La communauté scientifique mobilisée au service de la biodiversité.
Naturalia-Environnement est toujours désireuse d’affirmer son engagement dans le paysage de la recherche scientifique appliquée et pleinement convaincue de la nécessité d’une mise en œuvre rapide et efficace de solutions permettant de ralentir autant que possible cette 6ème crise de la biodiversité. C’est pourquoi, en partenariat avec les plus grands instituts de recherche et laboratoires européens, Naturalia s’est dotée depuis 2011, d’un pôle de recherche scientifique et développement.
Pour Naturalia l’innovation est un facteur clé de son développement car elle conditionne également la qualité et la profondeur de ses expertises.
C’est aussi une responsabilité sociétale car une part significative de son Chiffre d’Affaires en complément des financements externes y sont investis.
Naturalia Environnement est signataire de l’Appel de la FRB.
Pour son 10ème anniversaire, la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) invite chacun à découvrir les travaux de recherche sur son site : www.fondationbiodiversite.fr
« La science au profit de la biodiversité, c’est aussi la science au bénéfice de l’homme ».
Projet DECHIR (Label ITTECOP)
Mise en place d’un éco-pont pour chiroptères afin de restaurer une continuité écologique entre chaque coté de l’autoroute. Maitre d’Ouvrage VINCI Autoroutes.
Améliorer la connaissance et les méthodologies en faveur de la préservation de la biodiversité.
Le pôle Recherche et Développement de Naturalia est composé de thésards et ingénieurs. ils pilotent ou participent à des programmes de recherche scientifique en partenariat avec des organismes de recherches publiques (universités, laboratoires de recherches, gestionnaires). Ses travaux sont issus de contrats d’études spécifiques ou de projets autofinancés et font l’objet de publications scientifiques et de communications lors de colloques spécialisés.
Les programmes du Pôle R&D de Naturalia portent notamment sur :
- les innovations techniques dans le domaine du génie écologique (transplantation d’espèce…) et les innovations méthodologiques (trajectographie…) ;
- la modélisation de la biodiversité (modèles prédictifs de répartition des espèces, trames vertes et bleues, etc.).
Comprendre pour mieux appréhender
la répartition des espèces dans leur milieu.
Les méthodologies d’études et de conservation des écosystèmes et l’évaluation des contributions techniques et du génie écologique sur la résilience des espèces.
Biogéographie & écologie. Le cœur de ce thème vise à comprendre, notamment dans le bassin méditerranéen, comment se sont mises en place les communautés végétales et animales ? Quelle est l’évolution des milieux et quelle incidence cette évolution a sur ces organismes ? Sur leur écologie ? Quel est leur répartition et leur état de conservation ?
Méthodologie d’études et de conservation des écosystèmes, de la faune & de la flore. Les travaux engagés ici recherchent des solutions innovantes et inédites sur des questions de méthodes écologiques et sur les moyens à mettre en œuvre. Ils visent à apporter des réponses concrètes, à travers le développement de protocoles et de méthodes, à des questions de prise en compte de la biodiversité dans des projets d’aménagements.
Projet DECHIR
Contexte :
La perte et la fragmentation des habitats sont l’une des causes majeures de l’érosion de la biodiversité. Il est alors apparu nécessaire de protéger les espèces et les espaces mais également de protéger et restaurer les éléments linéaires, susceptibles d’augmenter la fonctionnalité de ces habitats fragmentés en permettant le déplacement des espèces entre patch d’habitats.
C’est dans ce contexte que la Trame Verte et Bleue (TVB) a été instauré en France. La TVB doit être prise en compte dans les documents d’urbanisme mais aussi dans les projets d’aménagement. Dans ce dernier cas, lors de la réalisation de l’étude d’impact, une analyse des continuités doit avoir lieu et les aménageurs doivent proposer des mesures d’Évitement, de Réduction et de Compensation des impacts (doctrine « ERC »).
Les retours d’expériences concernant la création de passages à faune (mesure ERC) n’ont fait que peu avancer l’efficacité de cette mesure. Les suivis réalisés sont souvent uniquement sur la fréquentation du passage créé et non sur leur efficacité à maintenir les populations ou les flux de gènes.
Enfin, pour ces suivis, ce sont souvent les groupes biologiques diurnes, tels que les grands ongulés, qui sont étudiés et peu sont les espèces nocturnes comme les chauves-souris ; alors qu’elles sont particulièrement menacées (toutes protégées en France et en Europe).
Objectifs :
Les objectifs sont les suivants :
– apporter une meilleure compréhension des éléments de connaissance qui constituent les connectivités dans le paysage et établir des outils de prédiction ;
– proposer aux maîtres d’ouvrages une méthode d’évaluation afin de connaître l’efficacité des ouvrages de transparence écologique (fréquentation et flux des chauves-souris) ;
– et enfin, standardiser au mieux les passages supérieurs à chauves-souris.
Méthodologies :
Le projet DECHIR s’articulant autour de 3 axes de travail et à chaque axe, une/des méthodologie(s) :
– Axe 1 : Importance des corridors écologiques dans les déplacements journaliers :
– étude acoustique et cartographie
– modélisation des connectivités pour les chauves-souris
– Axe 2 : Importance des ouvrages aériens de transparence écologique :
– écoutes acoustiques => identification des espèces, fréquentation et quantification
– observations par caméra thermique => comportements de vol des chauves-souris
– Axe 3 : Effet des infrastructures linéaires de transports sur les flux de gènes des populations de chauves-souris :
– analyse génétique du guano des Chiroptères par la méthode de « Capture-Marquage-Recapture » (CMR) et non-invasive pour les chauves-souris
Résultats attendus :
Les résultats attendus sont en grande partie pour les aménageurs et décideurs afin qu’ils puissent avoir de meilleures orientations dans les mesures d’évitement, de réduction et de compensation pour des projets d’infrastructures linéaires de transports.
De plus, nous développons une méthode de modèle de connectivités écologiques pour les chauves-souris réutilisable pour d’autres projets que les ILT (ex : trames noires).
Enfin, il est prévu de valoriser ces résultats par des communications orales et la publication d’articles scientifiques à comité de lecture international.
Communications :
Talk
2018
[in French] PAUWELS J., PINAUD D. & CLAIREAU F. (2018) Modélisation des connectivités écologiques. Rencontres Nationales de Bourges. Tables rondes. 16-18 mars 2018. Bourges.
2017
2016
Posters
2018
CLAIREAU F., BAS Y., PUECHMAILLE S.J., JULIEN J.-F., ALLEGRINI B. & KERBIRIOU C. (2018) Bat overpasses: an insufficient solution to encourage bats across the road. Rencontres Nationales de Bourges. Poster. 16-18 mars 2018. Bourges.
2016
Opérateur :
Fabien CLAIREAU (Salarié-doctorant au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris)
fclaireau@mnhn.fr et b.allegrini@naturalia-environnement.fr
Superviseurs :
- Christian Kerbiriou & Nathalie Machon, Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation – CESCO-MNHN – Équipe « Bases écologiques de la conservation » – 43, rue Buffon – 75 005 Paris
- Sébastien Puechmaille , Université d’Ernst-Moritz-Arndt (EMAU) de Greifswald – Johann Sebastian Bach-Str. 11/12/D – 17489 Greifswald, Germany
- Benjamin Allegrini (Naturalia environnement) – Site Agroparc – Rue Lawrence Durrell – 84 911 Avignon
[http://www.naturalia-environnement.fr/recherche-developpement/realisations/projet-chiroroute/]
Partenaires techniques :
CESCO-MNHN
Le Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation (CESCO) développe des recherches sur la conservation de la biodiversité à travers des approches multidisciplinaires en écologie des populations et en sciences sociales (sciences de gestion, science politique, psychologie de la conservation).
Groupe de recherche Zoologie appliquée (Université de Greifswald, Allemagne)
Le groupe de recherche Zoologie appliquée et conservation de la nature de l’institut de zoologie de l’université de Greifswald utilise une approche intégrative combinant des méthodes comportementales, écologiques et moléculaires pour étudier des questions à l’interface de la biologie de l’évolution, du comportement et de la conservation.
Autoroutes du Sud de la France (ASF) – VINCI Autoroutes
Concessionnaire des Autoroutes du Sud de la France, Vinci Autoroute participe à de nombreux programmes de restauration de continuités écologiques visant à limiter durablement les impacts sur l’environnement des autoroutes.
De nombreux experts de la biodiversité et des associations accompagnent Vinci Autoroute pour la mise en œuvre des ces ouvrages en faveur de la biodiversité.
- Vidéos des réalisations continuités écologiques
- https://corporate.vinci-autoroutes.com/fr/continuites-ecologiques-realisations
- Rapport de retour d’expériences des aménagements et de suivis faunistiques sur le réseau VINCI Autoroutes
- https://corporate.vinci-autoroutes.com/sites/default/files/2017-11/Synth%C3%A8se_REX_fr-vinci_web.pdf
- Politique Environnement de Vinci Autoroutes
- https://corporate.vinci-autoroutes.com/sites/default/files/2017-06/politique_environnement-40×60%20BD.pdf
L’unité mixte de recherche Écologie et santé des écosystèmes (UMR ESE) de Rennes
L’UMR ESE de Rennes a été créée le 1er janvier 2008 à partir du regroupement de scientifiques de :
- l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), département Écologie des forêts, des prairies et des milieux aquatiques et centre de Rennes
- l’Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage (Agrocampus Ouest), centre de Rennes
Cette unité conduit des recherches principalement sur les écosystèmes aquatiques et leurs transformations dans le contexte d’anthropisation et de changement global.
Les travaux ont pour objectif de répondre aux attentes sociétales en matière de préservation des zones naturelles, des ressources biologiques, de la biodiversité et des risques associés aux pollutions, aux invasions biologiques et au changement climatique.
http://www6.rennes.inra.fr/ese/PERSONNELS/Personne_umr/%28idpers%29/238/%28idlang%29/
Partenaires Financiers :
Muséum national d’Histoire naturelle
Au carrefour des sciences de la vie, de la Terre et de l’Homme, le Muséum se consacre, depuis près de quatre siècles, à la diversité biologique, géologique et culturelle, et aux relations entre les sociétés humaines et la nature. Cet établissement original, à la fois centre de recherche, musée et université, rassemble des connaissances et des savoir-faire incomparables grâce à l’interaction entre ses nombreux métiers, enseignants-chercheurs, muséologues, taxidermistes, restaurateurs, jardiniers, conférenciers, etc. Le Muséum réunit ainsi conservation, enrichissement, valorisation et mise
à disposition de collections exceptionnelles, recherche fondamentale et appliquée, enseignement multidisciplinaire, expertise reconnue à l’échelle nationale et mondiale, action éducative et diffusion des savoirs pour instruire et fasciner un large public. Créé en 1635 , à l’origine jardin royal à vocation médicinale et lieu d’enseignement, il est devenu Muséum d’Histoire naturelle à la Révolution, en 1793.
Porteur d’un héritage scientifique capital, il a un rôle de préservation et de transmission de la mémoire de la Terre. L’institution rassemble 2 160 personnes dont 500 chercheurs, forme environ 350 étudiants par an, abrite 67 millions de spécimens dans ses réserves et ses galeries, et a accueilli 2,8 millions de visiteurs en 2017 dans ses 12 sites à Paris et en régions.
Association Nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT).
Depuis plus de 30 ans, le dispositif Cifre – (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche) – subventionne toute entreprise de droit français qui embauche un doctorant pour le placer au cœur d’une collaboration de recherche avec un laboratoire public.
http://www.anrt.asso.fr/fr/espace_cifre/accueil.jsp
image du word SIG.docx
Au secours des chauves-souris françaises
National Geographic a consacré un article sur les mesures permettant de venir au secours des chauves souris.National Geographic a consacré un article sur les mesures permettant de venir au secours des chauves souris.National Geographic a consacré un article sur les mesures permettant de venir au secours des chauves souris.
https://www.nationalgeographic.fr/animaux/2018/07/au-secours-des-chauves-souris-francaises
Coopération scientifique internationale
Tous les pays n’ont pas les mêmes connaissances en matière d’inventaire de la biodiversité sur leur propre territoire, notamment pour les espèces animales ou végétales dont l ‘aire de répartition est limitée à une région donnée.
Comme tous les pays du pourtour méditerranéen, l’Algérie recèle un patrimoine important et exceptionnel en matière de biodiversité. Cependant, en regard de son étendue, les connaissances taxonomiques et celles s’intéressant à la distribution géographiques des espèces sont parcellaires.
Le développement de l’urbanisation et de l’industrialisation dans ce pays, fait que l’établissement d’une stratégie de conservation des espèces devient un enjeu important vis-à-vis de la biodiversité.
En collaboration avec le CNRS de Montpellier le projet de thèse reposait sur la réalisation d’un référentiel expérimental sur un seul groupe taxonomique en vue de mettre au point une méthodologie puis de la reproduire ultérieurement aux autres groupes.
Ce référentiel taxonomique permettra :
- D’émettre des expertises plus objectives,
- Engager des projets collaboratifs de conservation des espèces menacées,
- D’apprécier la valeur patrimoniale d’un site et prescrire des mesures de protection,
- Valoriser, voire redéfinir les aires protégées puis suivre leur état de conservation.
Co-piloté par Naturalia, l’expérimentation s’est portée sur les reptiles et amphibiens d’Algérie. La méthodologie de la recherche consistait à :
- Réaliser des inventaires naturalistes préalables et ciblés,
- Mettre en corrélations des relevés avec les connaissances actuelles,
- Etablir un référentiel taxonomique,
- Elaborer des stratégies de conservation optimales ;
- Analyser la pertinence du réseau actuel des aires protégées.
- Utiliser l’analyse génétique pour comparer les stratégies de conservation basées sur les listes d’espèces et celles basées unités évolutives.
Enfin, les analyses moléculaires ont été effectuées au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier. Les autres analyses sont effectuées au CEFE et au CIBIO (Portugal).
Opérateur : Menad BEDDEK
Salarié-doctorant Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive. CNRS-UMR5175. Mai- 2013 –Mai-2015
Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evol CNRS-UMR5175. 1919, route de Mende. 34293, Montpellier 5.
- Naturalia Environnement – Site Agroparc – Rue Lawrence Durrell – 84 911 Avignon
Superviseurs:
Pierre-André CROCHET (CEFE), directeur de thèse.
Olivier PEYRE et Benjamin ALLEGRINI (Naturalia environnement), encadrants de la thèse en entreprise.
Communications :
Menad Beddek, Olivier Peyre, Philippe Geniez, José Carlos Brito, Pierre-André Crochet. Cryptic diversity and conservation planning: the case of amphibians and reptiles in Algeria. ICCB, Montpellier 2015.
Publications :
Boualem Dellaoui, Menad Beddek, Olivier Peyre, Philippe Geniez, Benjamin Allegrini, Fatiha Koudache, Pierre-André Crochet
Pour plus d’information sur ce programme :
menad.beddek@cefe.cnrs.fr et b.allegrini@naturalia-environnement.fr
Carte représentant l’effort d’échantillonnage en Algérie. En vert les données récoltées en 2015 en rouge en 2014.
Participation à des Groupes de travail
Programmes d'études permanents
%
Du CA investit chaque année
Publications scientifiques
Un engagement fort dans la recherche
De nombreuses publications et participations régulières aux colloques européens et internationaux témoignent d’une réelle volonté de Naturalia à contribuer à l’enrichissement des connaissances scientifiques auprès de la communauté des écologues et experts des services territoriaux.